[MUSIQUE] [MUSIQUE] Nous accueillons aujourd'hui Pilar Barea qui est directrice de la RSE Group au sein d'Atos, groupe de service informatique connu, et puis Peter Kerstern, qui est senior vice-president en charge des ressources humaines à l'échelon global. Alors Pilar, la première question est pour vous. Depuis combien d'années, depuis combien de temps Atos réaliste-t-il ce qu'on appelle le reporting extra-financier? >> Nous avons publié le premier rapport extra-financier au niveau du groupe >> en 2009. C'est à ce moment-là que tout ce qui est la responsabilité de l'entreprise et aussi le développement durable ont été identifiés comme un levier de changement à ce moment-là déjà , avec un objectif de création de valeur. Pour donner un exemple, c'était en 2009 qu'on a mesuré pour la première fois l'empreinte carbone d'Atos au niveau du groupe. C'est en 2010 qu'on a offert à nos clients les services de centres de données avec zéro carbone. On était à ce moment-là la première société qui offrait ce service au niveau international. >> Quels sont les grands enjeux de ce reporting au-delà de ce premier exemple de l'empreinte carbone? Quels ont été les autres, on va dire, vecteurs de création de valeur ou leviers de création de valeur identifiés? >> Aujourd'hui, nous avons quatre principaux enjeux extra-financiers qui sont directement liés à la stratégie d'Atos, qui est d'être économiquement le partenaire de confiance de la transformation digitale de nos clients. On a quatre enjeux. Le premier est justement le développement de notre capital humain. Le bien-être de nos employés, car Atos étant une société de services, nos collaborateurs sont notre principal atout. Le deuxième, c'est dans l'innovation. Tout ce qui est la création de valeur à nos clients. Le troisième, c'est l'éthique des affaires et là , c'est autant à l'interne de chez Atos, dans le groupe, mais aussi avec ce qu'on appelle notre sphère d'influence, et notamment la chaîne d'approvisionnement avec tous nos fournisseurs. Enfin, le dernier, c'est notre gestion environnementale, pour bien contrôler l'utilisation des ressources naturelles. Notamment, tout ce qui est la consommation d'énergie dans notre centre de données, l'empreinte carbone de nos infrastructures et aussi de nos employés. >> Si on approfondit un peu la question du troisième registre de l'éthique, concrètement, on peut donner un exemple de ce que cela peut être comme action concrète, et puis comment on en rencontre, comment on organise un reporting sur l'éthique. >> Justement, depuis qu'on a fait notre première analyse de matérialité en 2010, il y a quelques sujets qui ont évolué. D'ailleurs, ils ont pris plus d'importance par rapport au reporting extra-financier. Justement, il y a tout ce qui est l'éthique, il y a aussi tout ce qui est la sécurité, tout ce qui est la protection des données personnelles. En revanche, on a quelques thèmes, quelques sujets, comme tout ce qui est lié au capital humain, qui a été depuis le début très important et qui est toujours très important. C'est là où Peter Kerstern va nous expliquer un peu plus les détails de cet enjeu. >> Il faut préciser que Peter est néerlandais et qu'il va s'exprimer en anglais. >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] >> On a bien entendu à la fois cette approche et cette démarche quantitative, créer de l'emploi, qualitative, des emplois toujours meilleurs, l'ouverture vers le jeunes, le souci de relier la satisfaction du client avec la satisfaction des employés, ce lien >> qui apparaît dans les différentes études. Pour mesurer tout cela, pour suivre tout cela, quels types de référentiels, quels types d'outils avez-vous mis en œuvre chez Atos? >> Nous sommes en train d'utiliser plusieurs standards internationaux, et notamment le référentiel du GRI, >> du Global Reporting Initiative. On utilise aussi le référentiel de la IIRC pour le reporting intégré. On suit les recommandations de l'OECD, les principes des Nations Unies. Surtout, ce qu'on essaye de suivre aussi de près, c'est la règlementation européenne, et notamment toutes les transpositions qui se font au niveau français, comme par exemple la loi Grenelle II en 2012 ou bien récemment, en 2016, il y a aussi des changements dans le Code commercial des sociétés françaises, des aspects liés à l'économie circulaire et tout ce qui est lié à la gestion des déchets, etc. Mais, de toute façon, l'utilisation de ces standards et de cette bonne pratique internationale, on veut aller au-delà de la compliance, de la régulation, et vraiment utiliser ces bonnes pratiques pour consolider notre position de leader dans le secteur des nouvelles technologies, des IT, une position qui a été reconnue récemment justement avec les Dow Jones Sustainability Indexes. >> Avez-vous créé des dispositifs >> spécifiques? Vous nous avez évoqué les grands référentiels internationaux. Est-ce qu'il y a un dispositif spécifique à Atos qui est aujourd'hui mis en œuvre sur un des quatre enjeux que vous avez décrits tout à l'heure? >> C'était déjà en 2011, deux ans après le lancement du programme, qu'on a décidé d'implémenter un outil >> au niveau global, un outil SAP. C'était la première fois chez Atos, enfin chez une grande société, qu'on implémentait un outil dans tous les pays en même temps, parce que normalement cela se passe un peu par pays. C'est un outil qui s'appelle SuPM Sustainability Performance Management. À ce moment-là , on a décidé d'y aller, pour deux raisons principales. La première, c'est d'avoir un outil qui nous aide à collecter toutes ces informations et aussi comme Peter disait, avoir un dashboard et un monitoring des indicateurs de performance. Aussi, on a voulu à ce moment-là renforcer la partnership avec SAP, parce qu'un des objectifs, c'est aussi d'ajouter la valeur au client. C'était une nouvelle offre qu'on était encore en train de travailler avec SAP pour offrir ce type de module, de solution, à des sociétés qui sont bien sûr dans le même contexte qu'Atos aujourd'hui. >> On revient à vous, Peter. Par rapport aux différentes données que vous suivez, les outils que vous avez pu mobiliser, si on se concentre sur les HR, est-ce que vous pouvez nous donner quelques exemples? >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] [ÉTRANGER] >> [ÉTRANGER] [MUSIQUE]