[MUSIQUE] [MUSIQUE] Benjamin Bergeron nous a rejoint. Benjamin, vous êtes à la fois responsable de la RSE en France et puis, vous avez une responsabilité concernant l'environnement à l'échelon global. Alors, il y a quelque chose qui est important dans une politique RSE, c'est ce qu'on appelle le test de matérialité. Comment, en prenant l'exemple de l'environnement, Atos a-t-il conduit ce test de matérialité? >> Très bien. Le test de matérialité consiste à s'interroger et à interroger ses parties prenantes sur les enjeux importants compte tenu de l'entreprise, compte tenu de ses métiers, compte tenu des endroits où elle est implantée. On notera que l'analyse de matérialité en 2010 a fait émerger en fait trois grands enjeux principaux. Les gaz à effet de serre, avec leur impact sur le climat, l'énergie, avec les enjeux d'efficacité de consommation, et les transports, avec les enjeux à long terme sur le climat également, et puis à court terme, sur la pollution. Depuis qu'on agit sur tous ces enjeux au sein du groupe Atos, on a mis en place énormément d'actions, avec des résultats très probants. On a réduit de moitié nos émissions de carbone. À la fois sur le plan absolu, c'est-à-dire la quantité d'émission qu'on émet et à la fois sur le plan relatif, c'est-à-dire rapporté au million de chiffre d'affaires. On a donc divisé par deux nos émissions. Donc, on est capable de faire aujourd'hui beaucoup plus avec moins. On a également optimisé nos data centres sur le plan énergétique. On a compensé toutes les émissions de carbone résiduel de ces data centres. Et on a développé une batterie d'outils de communication et de travail collaboratif qui nous ont permis de réduire drastiquement les voyages et les déplacements. Dans le cadre de nos ambitions futures, et en particulier notre plan stratégique de 2019, on a pris de nouveaux engagements. Sur la plan carbone, on a pris des engagements qui nous permettent de suivre ce que disent les scientifiques aujourd'hui, afin de rester en-dessous des deux degrés de réchauffement pour la planète. Sur le plan des data centres, on continue à suivre des indicateurs très précis sur l'efficacité des data centres et en particulier, le PUE, Power Usage Effectiveness, ce qui veut dire qu'en fait on mesure l'énergie qui rentre dans le data centre et la partie qui est véritablement utile, donc utilisée pour produire de la data. >> Juste pour compléter, parce qu'effectivement il a nommé, en parlant des impacts, l'impact environnemental et aussi l'impact d'innovation, qui est la création qu'on est en train de faire justement de valeur au client, avec tous les aspects et toute la recherche liés à ces nouveaux ordinateurs. J'aimerais aussi peut-être insister sur le fait que pour nous, c'est très important que les paramètres de toute la performance extra-financière soient intégrés dans le pilotage de la société. Donc, on vient juste de voir les quatre impacts. Ils ont aussi évoqué les plans stratégiques qu'on a en 2019. Je pourrais vous expliquer brièvement les objectifs qu'on a justement dans cet horizon. Il y en a un qui est lié au capital humain. On revient dans ce qu'on veut. Notre ambition, c'est d'être dans les 10 % des sociétés avec le meilleur score de Great Place to Work. C'est le bien-être de nos collaborateurs. Le deuxième, qui est lié à l'innovation et à la satisfaction, la crédibilité qu'on a par rapport à nos clients. C'est d'avoir un Net Promoter Score au-dessus de 50 %. C'est un paramètre qui est benchmarké largement en outil d'essai. C'est vraiment la crédibilité et donc l'innovation vers les clients. Le troisième qui est dans tout ce qui est les éthiques des affaires et aussi concernant le légal, etc., dans la supply chain. Donc, on a l'ambition d'arriver à 70 % du total des achats évalués pour un tiers externe, qui va garantir l'excellence dans la supply chain. Donc, toutes les fournisseurs avec lesquels on travaille sont éthiquement responsables, prennent en compte tous les cadres règlementaires, etc. Enfin, notre objectif lié à l'environnement qui est de continuer à réduire notre empreinte environnementale entre 5 % et 15 % d'ici l'horizon 2019, en sachant, comme Benjamin l'a bien dit, qu'on a déjà réduit 50 % dans les trois dernières années. [MUSIQUE]