[MUSIQUE] [MUSIQUE] Je suis Nathalie Thouzin. Je suis responsable RSE à la MAIF, mutuelle d'assurances. Et notre reporting extra-financier tient une place, je dirais, de plus en plus importante, et il est chaque année revisité pour une intégration de la RSE de plus en plus transversale à tous les sujets intégrés dans le rapport du conseil d'administration à l'assemblée générale. Le reporting extra-financier à la MAIF est intégré au rapport annuel du conseil d'administration. Sur le fond, il est assez classique et conforme à la réglementation. En fin de rapport, les sujets et les indicateurs associés des principales normes sur la RSE sont reportés sur un périmètre de sociétés que l'on a jugé pertinent quant à leur poids économique et social. Voilà . Dans le coeur du rapport même, je vous le montrerai, on va trouver différentes actions RSE qui sont mises en avant avec un petit picto, responsable et citoyen. Ce que je peux vous dire d'autre, c'est que pour répondre aux contraintes réglementaires, nous nous sommes cette année dotés d'un outil de reporting accessible à tous les contributeurs qui ont été identifiés et qui leur permet de formaliser et consolider notre process de reporting en vue de l'audit des CAC. Les CAC qui nous conseillent bien. Depuis cette année, vous le savez, leur travail n'est plus uniquement basé sur l'attestation de présence des indicateurs réglementaires, mais nous sommes audités. A noter aussi que dans notre rapport, nous avons une prise de parole en faveur de la RSE de la part de nos dirigeants. Et ça, c'est essentiel puisque la RSE doit être portée par l'équipe dirigeante. C'est une des clés de réussite d'une bonne stratégie de RSE. Ce qui peut être intéressant dans les évolutions de forme, c'est l'accessibilité de l'information au plus grand nombre. Il n'y a pas encore si longtemps que ça, ces rapports annuels étaient difficilement accessibles. On avait des graphiques qui parlaient d'eux-mêmes, mais qui étaient un petit peu indigestes, lourds à comprendre. Cette année, on a fait des graphiques un petit peu plus explicatifs, avec des commentaires. En termes d'accessibilité au plus grand nombre, on a aujourd'hui des rapports beaucoup plus intéressants, notamment pour des élus qui ont besoin de prendre des décisions. C'est facilitant. Voilà , le rapport 2016. Celui de l'année dernière donc. Vous voyez, à la fin, on va retrouver tous les indicateurs RSE, et comme je vous le disais, les graphiques sont un petit peu plus agréables à regarder avec des commentaires. C'est vraiment plus que digeste. Avant c'était vraiment indigeste, maintenant c'est très agréable même à lire. Vous aviez une question, c'était ce qu'il dit de ces évolutions. Concernant la RSE, c'est sans doute la conviction qu'elle irriguera demain toute l'entreprise et tous les process de réflexion, d'action. Aujourd'hui, j'ai tendance à dire que dans une entreprise mutualiste comme la nôtre qui place la personne au centre de son dispositif depuis son modèle créateur, qui se veut alimenter un projet de société humaniste collaboratif, avec un plan stratégique qui nous propose de vivre la confiance, la RSE va trouver naturellement sa place. Donc, également sa place dans son reporting extra-financier. Aujourd'hui, alors, c'est un propos d'ordre un petit peu plus général, mais aujourd'hui, la question n'est plus de savoir si on doit faire de la RSE ou pas, mais en fait comment on la fait. Nous sommes aujourd'hui dans une société en pleine mutation avec un élan collaboratif fort et qui implique de penser et d'agir différemment en inscrivant réellement la personne au centre de tous les enjeux. A la MAIF, la personne au centre du dispositif, c'est une conviction d'entreprise depuis toujours. Alors, je dirais que l'innovation, quand on s'est créé, c'était déjà un modèle innovant. Donc, l'innovation, c'est quelque chose qui nous connaît, c'est un cercle vertueux que nous connaissons et qui est là encouragé par le mouvement collaboratif dans lequel on est. L'intérêt du reporting extra-financier tel qu'il est à la MAIF intégré dans le rapport annuel permet de donner à nos élus une vision de la stratégie de la MAIF, de ce que fait la MAIF, de son projet de société. Donc, en ce sens, il a une importance de plus en plus considérable. Peut-être qu'il passe d'un statut administratif à un statut aujourd'hui beaucoup plus vision. La RSE va de plus en plus intégrer les stratégies des entreprises, la vision des entreprises. Par conséquent, on peut supposer en effet que la RSE prenne une part prépondérante et que les rapports extra-financiers soient des rapports qui vont primer sur les assemblées générales. C'est-à -dire qu'aujourd'hui, les commissaires aux comptes n'hésitent pas sur des assemblées générales à faire des remarques, à qualifier le niveau d'engagement d'une entreprise, eu égard à ce rapport extra-financier. Donc, c'est de l'intérêt de toute entreprise que déjà de les faire correctement. Et puis de faire mieux, d'être plus que réglementaire. Une des conditions de réussite de la RSE, c'est sa transversalité à tous les métiers. C'est d'ailleurs la plus grosse difficulté parce que les métiers sont nombreux, parce qu'ils sont diversifiés, parce que ce n'est pas une habitude que de réinterroger ses pratiques. Mais, nous travaillons de plus en plus avec l'ensemble des métiers. Et ce qui est intéressant, c'est de voir que les métiers intègrent la RSE d'une manière tellement convaincue que pour certains, ils recrutent même des personnes, des nouveaux salariés dont la spécificité métier va être de faire de la RSE dans leur métier. Nous avons lancé une plate-forme de défis que l'on ouvre à l'ensemble des salariés et des mandataires de la mutuelle avec des défis où la RSE est mise en avant. Alors, c'est à la fois informatif, ludique. Cet outil de sensibilisation généralisé à l'ensemble de l'entreprise, accessible à tous, ça c'est quelque chose d'assez nouveau. S'il y a un pan aujourd'hui que l'on va développer un petit peu plus, ça va être le pan environnemental. Pourquoi? Parce que socialement et économiquement, nous étions déjà bien avancés de part notre statut de mutuelle déjà pour commencer, puis ensuite parce que l'histoire fait que niveau droit social, la MAIF est très très bien placée, et au niveau économique, des efforts sont entrepris depuis de nombreuses années maintenant pour que les placements financiers par exemple soient des placements responsables. En revanche, le plan de l'environnement, on a plus de retard. Et c'est plus sur ce pan-là qu'il faut aujourd'hui mettre l'accent. Mais ce qui n'empêche pas de continuer à faire des choses sur les autres pans. Mais celui-ci mérite une attention particulière. Effectivement, tout ce qui est économie circulaire, tout ce qui est économie collaborative nous permet de faire des choses parce qu'on a cette conviction que cette économie aujourd'hui est une économie qui peut être favorable à l'environnement. [MUSIQUE]