Par exemple, la consommation d'eau ou la consommation de nourriture,
le rapport est de un kilo de nourriture pour un kilo de grillon,
c'est dix kilos de nourriture qu'il faut, pour faire un kilo de boeuf.
Pareil pour l'espace par exemple.
Un grillon peut s'élever à la verticalité, donc dans très peu d'espace, dans un
immeuble, tandis que comme vous le savez, le boeuf a besoin d'énormément d'espace,
ce qui provoque beaucoup de déforestation et de pollutions secondaires.
Et en termes de pollution de gaz à effets de serre qui sont
engendrés lors de l'élevage, c'est quasiment aucun gaz à effet de serre,
qui sont engendrés durant l'élevage du grillon.
Ce qui fait 80 fois moins de CO2 dans l'air, que pour le boeuf.
>> Donc, comme on vous le disait, on fait des barres qui
sont riches en protéines et en fer, et surtout, ce qui est important,
c'est que notre barre, un, elle est locale ; avec des fournisseurs qui sont,
soit français, soit européens de l'ouest, et elles sont sans sucre et sans gras.
Et en fait, c'est très important pour nous parce que,
un problème auquel on souhaite répondre tout de suite et qu'on est capables de
mesurer rapidement, c'est le problème lié à la viande.
À savoir que le snack gras, qui touche aujourd'hui tout le monde,
est un très gros problème et est propice au surpoids et à l'obésité.
C'est 50 % des personnes dans l'OCDE qui sont en surpoids.
Et c'est un chiffre qui est en croissance constante.
Notre premier indicateur est un point de vue nutritionnel,
celui de court terme et qui est évident.
C'est le taux de substitution entre notre barre, qui est saine,
à indice glycémique faible, sans sucres et sans gras,
par rapport par exemple, aux Twix ou aux Mars, disons toutes les barres, soit
pseudo saines parce qu'elles sont bourrées de sucres, soit tout simplement grasses.
Que ce soit pour les adultes, dans le cadre du quotidien, même pour les enfants.
>> Ça c'est un indicateur de court-terme.
On a un indicateur de long-terme, qui est plus concentré sur le grillon,
et sur l'étude consommateur,
pour voir à quel point cette barre aura permis à nos consommateurs de surpasser
le défi psychologique de la consommation d'insecte.
Et dès lors,
l'insecte pourra concurrencer réellement la viande et nous pourrons faire
des plats principaux avec le grillon et d'autres insectes et avoir un réel impact
environnemental, puisqu'on le présentera comme une alternative au steak de viande.
Ce jour-là, on pourra directement, en-dehors de cet impact nutritionnel
qui est dès lors présent, ce qu'on pourra ajouter en impact environnemental,
puisqu'on pourra comparer directement la viande et le grillon, et un steak
de grillon, on pourra en déduire combien de CO2, combien d'espace, combien d'eau
aura été économisés, puisqu'il y aura un steak de boeuf qui aura été remplacé.