[MUSIQUE] [MUSIQUE] [MUSIQUE] Nous, on a choisi de se constituer sous forme associative parce que pour nous, ça permettait d'incarner cette vision d'un bien commun, d'un intérêt général qui est vraiment premier et au centre de notre fonctionnement, et qui était totalement acceptable au regard de l'écosystème dans lequel on gravite. Une forme commerciale aurait été beaucoup plus problématique, à la fois par rapport à nos valeurs, ce qu'on voulait porter, et par rapport à la réception vis-à-vis de notre écosystème. Donc nous, on est très content de garder cette forme associative qui permet d'incarner nos valeurs et la manière dont on veut porter ce projet entrepreneurial. Ce qui n'empêche que, pour moi, les statuts juridiques, ce n'est qu'un véhicule, c'est-à-dire que il me semble fondamental de réfléchir d'abord au projet entrepreneurial, à l'âme de ce projet. Et ensuite, la structuration juridique n'est qu'un véhicule au service de ce projet. Donc, on a commencé sous forme associative mais il n'y a pas d'idéologie pour ou contre telle ou telle forme. Il y a juste à un moment donné un pragmatisme qui permet de se dire, aujourd'hui, tiens peut-être qu'on pourrait créer une société commerciale ou une coopérative, filiale de l'association, parce qu'une partie de notre activité est génératrice de revenus et que l'environnement juridique et financier nous invite à avoir une hybridation de notre forme juridique et de notre modèle économique. Mais c'est le terrain, le pragmatisme qui nous amène à, et pas une posture idéologique, à part ce que j'ai dit au tout début, c'est-à-dire que ce qui nous porte, c'est les valeurs, le bien commun, et que, aujourd'hui, la forme associative était la plus agile et la plus conforme à ce modèle de valeurs. Aujourd'hui, dans le monde associatif, on ne peut pas générer plus de 60 000 euros de chiffre d'affaires sans être soumis aux impôts commerciaux. Nous, on a fait le choix de sectoriser notre comptabilité et d'imaginer demain, peut-être, une filialisation si on passe sur une prépondérance de l'activité dite lucrative, en tout cas génératrice de revenus, vis-à-vis de l'activité dite non lucrative. [MUSIQUE]