[MUSIQUE] [MUSIQUE] Je suis Antoine, cofondateur de Ma Petite Couche, le service de couches lavables zéro toxique, zéro déchet. Le besoin auquel répond Ma Petite Couche est la réduction de déchets en couches, et la protection des bébés des perturbateurs endocriniens présents dans les couches jetables à usage unique. Concrètement, on propose deux offres aux parents : une première offre de location dans toute la France et une deuxième offre de location avec le lavage dans le Sud-Ouest parisien. Nos clients, ce sont les parents, et les bénéficiaires, ce sont et les bébés et les parents, les bébés qui vont être protégés et les parents qui vont avoir moins de couches sales dans leurs poubelles, et qui vont donc protéger l'environnement grâce à la réduction des déchets. [MUSIQUE] On a fait une étude de marché. On a surtout voulu voir ce qui s'était fait à l'étranger, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France, et on s'est rendu compte qu'en France, il n'y avait pas grand-chose qui s'était fait. Donc on a creusé un petit peu le sujet et on s'est rendu compte qu'il y avait un marché pour la couche lavable en tant que service. On a essayé de voir quel était le nombre de clients sur la première zone qu'on ciblait, qui était Issy-les-Moulineaux, pour voir si effectivement on pouvait dégager des salaires au bout d'un certain temps ou d'un certain nombre d'abonnés, en combien de temps on pouvait atteindre ce nombre d'abonnés sur cette zone. Après, une fois qu'on s'est un peu rassuré sur les chiffres, on est parti à faire un pilote pour vraiment tester en conditions réelles, voir les coûts cachés qu'on n'aurait pas déterminés pendant le business plan ou l'étude de marché. Et après, on a fait évoluer notre offre en fonction de ce qui se passait, notamment l'offre de location simple qui n'existait pas au début. On n'avait qu'une offre de location- lavage, mais dans la mesure où des gens de toute la France nous ont contactés, on s'est dit qu'il y avait aussi cette offre-là qui était attendue, et donc on l'a mise en place en parallèle de l'offre location- lavage. En France, on ne parle pas de concurrence. On va dire plutôt des confrères et des consoeurs qui sont un peu plus petits que nous, mais on est en train de créer un collectif des laveurs de couches en France, dont Ma Petite couche est le plus gros représentant. [MUSIQUE] Au niveau du modèle économique, on est parti sur de l'abonnement parce qu'on propose des couches lavables, comme celles-ci, en tant que service. C'est-à -dire qu'on ne propose plus un produit à l'achat. Ce n'est pas un acte unique de vente, c'est bien un abonnement, et comme il y a des services autour de la couche, les gens payent tous les mois. On appelle ça l'économie de la fonctionnalité, qui s'inscrit dans l'économie circulaire. En location simple, les parents s'abonnent de façon mensuelle. Ils ont un coffret avec plus ou moins de couches, ou ils peuvent louer des couches à l'unité. Et en location- lavage, c'est un abonnement plutôt à la semaine parce qu'ils peuvent régler, justement, le nombre de couches dont ils ont besoin d'une semaine sur l'autre. Evidemment, dans les deux cas on suit les changements de taille en fonction de la croissance du bébé. Pour déterminer le coût de nos offres, on s'est basé sur le prix des couches jetables haut de gamme du marché. On a voulu rester dans ces prix-là pour notre service de location avec le lavage. Pour le service de location sans le lavage, par contre, on est sur des prix qui sont quasiment au prix des couches jetables les plus économiques. Au niveau du service, il est assuré par plusieurs personnes. On a les personnes qui préparent les couches, qui les mettent en forme. On a les personnes qui les lavent aussi quand elles reviennent des familles, usagées. Donc, cela a été délégué à une blancherie qui est un ESAT, donc qui fait de l'insertion de personnes en situation de handicap. Et on a également un livreur à vélo qui fait des tournées dans Paris. [MUSIQUE] C'est surtout sur notre site, www.mapetitecouche.fr. Ensuite, on n'a pas eu beaucoup de communication à faire parce que les médias se sont emparés de notre projet et ont beaucoup communiqué dessus. Donc pendant très longtemps on a plutôt été à servir des clients qui arrivaient plutôt qu'à essayer de les convaincre. [MUSIQUE]