[MUSIQUE] [MUSIQUE] Le groupe associatif Ciel Bleu, propose un parcours de prévention tout au long de la vie. Avec un outil unique qui est l'activité physique adaptée et une mission prioritaire, qui est l'accessibilité financière. Parce que nous sommes convaincus que cet outil, l'activité physique, deviendra une offre thérapeutique à part entière. On dit souvent que ça deviendra le médicament du XXIe siècle. Notre organisation intervient auprès d'un peu plus de 100 000 bénéficiaires chaque semaine, en France, par l'intermédiaire du trésor de Ciel Bleu, qui sont représentés par un peu plus de 450 salariés, tous professionnels et diplômés des STAPS, ce qui permet un vrai professionnel, une vraie prise en compte des attentes de nos bénéficiaires, et les STAPS, c'est tout simplement la faculté des sports. Au niveau de notre modèle économique, nous en avons de très nombreux. A peu près 90 % de notre budget est couvert, par rapport aux activités que nous proposons, que ça soit dans les maisons de retraite, dans les hôpitaux pour les personnes atteintes de maladie chronique, avec des partenariats avec des caisses de retraite, des mutuelles, le monde des assurances, des agences régionales de santé, les CARSAT, et un certain nombre d'organisations et d'ONG en France ; et 10 % de notre budget vient de partenariats sous forme de mécénats, avec des entreprises ou des fondations, et la réponse d'appels d'offres et d'appels à projets au niveau européen. Nous avons aussi créé une fondation, la fondation Ciel Bleu, qui sera là pour protéger l'aventure collective humaine, basée sur le bien commun, sur la durée, et cette fondation recueille des fonds en direction de personnes morales et de personnes physiques, pour financer nos programmes d'innovation, d'accessibilité et de recherche. Une organisation comme la nôtre aurait besoin d'un certain nombre de coups de pouce, ou de droits, équivalents au monde du secteur privé marchand. On peut prendre par exemple, l'exemple du CICE, qui est ouvert uniquement aux entreprises privées marchandes, mais non aux structures privées non lucratives, comme notre groupe associatif, et beaucoup d'autres associations. Nous pouvons prendre, aussi, le crédit impôts recherche, qui n'est pas ouvert aux structures non lucratives comme la nôtre. À titre d'exemple, à peu près 10 % du budget du groupe associatif Ciel Bleu a été dédié à la R & D en 2014, avec des partenariats, avec des instituts, des centres hospitaliers, pour faire reconnaître l'activité physique comme une offre thérapeutique à part entière. Mais aussi, je pense que dans le cadre du développement de l'impact investing, il y aurait des choses à imaginer, avec une évolution sur les indicateurs, pour correspondre à notre mission. Parce que nous, le côté financier est un outil, et pas une finalité, et ça, il ne faut jamais l'oublier. Il y a sûrement plusieurs innovations à mettre en place au niveau de l'impact investing. On peut prendre un certain nombre de fondations américaines, qui sont pas juste des financeurs, des structures, mais qui sont de vrais partenaires, qui sont capables de ne pas s'éparpiller, mais de financer un certain nombre de projets, peut-être limités, mais à des sommes très importantes, qui permettent le changement d'échelle. Avec des indicateurs d'impact social, des évaluations régulières, pour savoir si leur investissement, sous forme de mécénat, si la structure s'en est servie de façon utile, et si ça a servi à la mission et à la vision de l'organisation. Je pense qu'il y a une vraie réflexion à mener en France, dans ce cadre-là. On peut aussi parler des social impact bonds, partenariat assez intéressant, entre des acteurs associatifs, des investisseurs privés, et aussi les pouvois publics, qui pourraient être partie prenante dans ce cadre-là, et qui permettrait de tout simplement, peut-être de changer d'échelle, de structure. Que des investisseurs privés prennent des risques, limités quand même, parce que les structures, les entreprises sociales aux structures associatives qui innovent, sont en général assez pérennes, parce qu'ils sont là pour le public, ils sont là sur le long terme, et ils n'ont pas de visée à court terme, ça c'est quelque chose d'important à prendre en compte en termes de financiers et d'investissements financiers dans ce cadre-là. Et les pouvoirs publics pourraient être partie prenante, parce que pour prendre l'exemple de quelques projets que l'on a monté au sein de notre organisation, on a démontré, il n'y a pas très longtemps, qu'avec un certain nombre d'organismes, si on développait la méthodologie Ciel Bleu dans la totalité des maisons de retraite en France, cela permettrait d'économiser entre 420 et 700 millions d'euros par an. Et les pouvoirs publics doivent considérer les acteurs comme le groupe associatif Ciel Bleu, non pas, quand ils nous soutiennent, comme une charge, mais comme un investissement sur l'avenir. [AUDIO_VIDE]