[MUSIQUE] [MUSIQUE] Donc, Ares, d'abord, c'est une association qui a été créée il y a maintenant 25 ans, dont la seule et unique vocation est de favoriser l'insertion sociale et professionnelle de personnes en grande difficulté par le travail. En dehors de son vocabulaire, ça va des personnes sans-abri, les jeunes sans qualifications, les personnes en situation d'handicap, les personnes qui n'ont pas travaillé depuis longtemps. Bref, toutes les personnes qui ont été éloignées durablement de l'emploi à qui on propose un travail pour remettre le pied à l'étrier pour retrouver confiance en soi, pour redévelopper ses compétences. Et puis, en même temps, un accompagnement social et professionnel de manière à permettre à chacun de nos collaborateurs de retrouver une assise personnelle sur le logement, la santé, l'endettement, tous ces problèmes qui s'accumulent avec l'absence de travail. Et puis, les aider à se projeter dans une nouvelle vie professionnelle, donc de réfléchir à son projet professionnel ou aux champs des possibles sur tous les métiers qui existent, et qui peuvent correspondre à leur aspirations, à leurs aptitudes et à leurs compétences. Et puis, ensuite, la dernière étape, c'est évidemment de faire en sorte, puisque nous sommes, ça n'est que des entreprises tremplins. Donc, nos collaborateurs n'ont pas vocation à rester. Donc, au bout d'un an, quand ils sont prêts, de pouvoir accéder à l'autonomie, trouver leur propre travail dans les entreprises classiques, et donc évidemment, de servir de passerelle, de trait d'union entre les besoins des entreprises sur le marché du travail et nos collaborateurs qui sont ainsi formés et préparés à rejoindre, disons, le marché du travail classique. Sur les indicateurs qu'on utilise pour piloter l'entreprise, très honnêtement, on a donc, on va dire, comme n'importe quelle, comme la plupart des entreprises, on a un reporting analytique, et puis des tableaux de bords économiques et financiers, et puis voilà. Bon, la première des choses, c'est vraiment la première des choses, c'est vraiment le curseur entre la finalité sociale et l'outil économique. Et il ne faut négliger ni l'un, ni l'autre, ça va de paire. Un entrepreneur passe sont temps à s'engager, à prendre des engagement vis-à-vis de tiers, vis-à-vis de ses collaborateurs. Est-ce que je vais pouvoir t'emmener dans l'aventure, respecter le contrat de travail ou les engagements, donc dans un travail qui sont quand même de payer un salaire, d'assurer des conditions de travail qui. Donc, c'est ces engagements de base vis-à-vis des clients, vis-à-vis des fournisseurs, vis-à-vis des partenaires financiers, vis-à-vis des collaborateurs. Eh bien, pour pouvoir tenir ces engagements, il faut bien avoir en tête que ça passe par la gestion. Deuxièmement, la gestion en tant que telle, c'est un facteur d'efficience de l'impact social à plusieurs niveaux. D'abord, la gestion, c'est ce qui permet de rendre le plus efficace possible chaque euro investi, chaque euro dépensé Et donc, nous devrions, en théorie, être d'autant plus attentifs à la gestion que nous bénéficions, en plus de ça, souvent de l'aide des pouvoirs publics ou de la générosité privée, et que nous devons donc être d'autant plus attentifs à l'efficacité de chaque euro dépensé, chaque euro investi. Nous, c'est ce qu'on constate en tout cas, au sein de l'ensemble de nos entreprises. Si le plan économique va bien, le social va bien. Et quand le social va bien, l'économie va bien, et la réciproque est vraie. Pourquoi? Parce qu'on est pas là pour inventer un petit monde merveilleux aux gens qui passent par chez nous, on est là pour les préparer à la réalité de la vie, de la vie en entreprise, du monde du travail, et que donc que plus on fonctionnera selon, je dirai, les principes, les modes de fonctionnement, les rythmes d'une entreprise, et plus on préparera au mieux nos collaborateurs à pouvoir se réinsérer durablement et facilement. [AUDIO_VIDE]