[MUSIQUE] [MUSIQUE] Donc la mission de Microdon elle s'inscrit dans la champ des financements innovants, on est sur notre activité qui s'appelle la générosité embarquée, donc ça vient d'un terme anglo-saxon on dit embedded giving, c'est une famille cousine de la finance participative, du crowdfunding, et c'est cette idée de greffer une opportunité de don dans les transactions du quotidien pour permettre aux citoyens de donner quelques centimes ou quelques Euros à partir des actes de la vie courante. Donc faire un microdon sur une facture, sur une feuille de paie, sur un relevé bancaire, sur un paiement en ligne. Donc c'est la générosité embarquée. Une chose importante à savoir c'est que notre modèle économique, il ne repose pas sur un pourcentage des dons qu'on prélève, on ne prend pas une commision sur les montants levés. Notre modèle économique il repose sur la vente d'une prestation de services à des entreprises, on les accompagne dans la mise en place de programmes solidaires à leur image, à l'échelle de leur territoire, au bénéfice d'associations, voilà, qui sont en ligne avec leur politiques de responsabilité sociale et on les accompagne, on leur vend cette prestation de service pour qu'elles animent leurs parties prenantes, salariés ou clients autour du sujet de la solidarité. Nous on a pas vraiment, enfin on a vraiment 2 types d'investisseurs, on a vraiment 2 types d'investisseurs différents, on a des personnes physiques, business angel qui voilà c'est le 'Love money' qui investit au début. Et on a ces fonds d'investissement solidaires, donc les premiers ont investit quelques milliers d'Euros, en mode coup de coeur dans le projet, et donc ben voilà, ils ont juste à cœur de le suivre, et il peut y avoir d'ailleurs un peu parfois une petite frustration parce qu'ils étaient là depuis le début mais maintenant que les fonds sont arrivés, ben les fonds prennent véritablement plus de place et on a pas forcément envie que au comité de surveillance une fois par trimestre ou à l'assemblée générale, il y ait 35 personnes donc en fait on a regroupé l'ensemble de ces investisseurs privés, personnes physiques avec un mini pacte d'actionnaires, donc il y a un représentant et donc c'est comme ça qu'on les anime. On essaie, voilà dans cet esprit toujours collaboratif du share de partager pas mal d'informations avec eux et d'avoir des réunions et de les inviter à des moments un peu privilégiés mais aujourd'hui ceux à qui on répond le plus c'est les fonds solidaires qui ont investit d'argent chez Microdon, et ces investisseurs ils se ressemblent, ils se ressemblent beaucoup, et ils ont vraiment investit dans ce qu'ils appellent [INAUDIBLE] et c'est sur les mêmes conditions ils ont investit moitié en action moitié en obligations tous au même taux, voilà ils se sont alignés il n'y a pas de grandes différences entre ces actionnaires, il y a juste une partie de notre plan de financement qui est de la dette, et que l'on a obtenu auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, mais même ça, c'est lié, c'est la Caisse des Dépôts et Consignations qui a fait un abondamment sur les fonds qui ont été investit par ces fonds solidaires chez Microdon. Donc vraiment tout se tient, et d'ailleurs souvent, souvent le plus dur à obtenir c'est le premier fonds, et une fois qu'on a obtenu le premier fonds c'est beaucoup plus facile d'obtenir le second. Avoir déjà le buy in d'un premier fonds, eh bien voilà ça fait venir, ça fait venir les autres. Les autres estiment que peut-être que la diligence a déjà été effectuée et que si un premier fonds a dit oui c'est que on peut aller dans le dossier, sur le dossier. Nous à l'époque ça a été un peu compliqué parce que cette première levée de fonds on l'a faite, comme je l'évoquais tout à l'heure, à une période où les fonds solidaires se structuraient, beaucoup n'étaient à peine créés, certains n'avaient même pas fait encore un dossier de financement, et pour 2 de nos fonds on est le premier voire le deuxième investissement, donc voilà ça marchait, se structurant, ça a été un peu compliqué de trouver les acteurs, les acteurs du secteur, donc voilà ça a été surtout long parceque le marché était nouveau et se structurait donc voilà aujourd'hui je pense qu'il est un petit peu plus mature sur ces sujets, néanmoins sur ce sujet encore une fois je pense que ces fonds solidaires vont investir dans des start-ups, elles cherchent, elles sont à la recherche de bons dossiers, elles vont rechercher des dossiers qui font déjà du chiffre d'affaire qui ont déjà une activité et je pense que le gros challenge des entrepreneurs qui sont très early stage c'est d'arriver à cette étape et c'est peut-être de trouver les financements nécessaires des premières, deuxièmes années qui vont leur permettre d'atteindre ce stade là et d'être crédible auprès des fonds. [AUDIO_VIDE]