Nous vivons une époque charnière où les anciens modèles s'effritent. En inventant de nouveaux modèles, les entrepreneurs du changement nous rappellent qu'il n'y a pas d'impossible et que c'est aujourd'hui que se construit la société de demain. Vous avez entendu là, deux entrepreneurs du changement qui ont opté pour deux stratégies différentes mais complémentaires et qui s'enrichissent mutuellement. Mohamed (Younous ?) a choisi de développer une voie alternative aux frontières du système classique. Emmanuel Fabert, lui, a opté pour une transformation du système de l'Intérieur dans une entreprise multinationale. Les deux ont ouvert de nouveaux possibles et ont montré que l'on pouvait réconcilier l'économique et le social. Nous avons besoin de ces deux types d'initiatives pour avancer, c'est la diversité et la complémentarité de tous ces projets qui permet de démultiplier leur impact. Et pour clore ce chapitre, voici un dernier témoignage pour vous convaincre que changer le monde, c'est possible et ça vaut le coup. Je me suis aperçu que pour changer des choses, ben y avait ni besoin d'être super compétent dans un domaine précis ni super riche, ni avoir des grands moyens. Nous, quand on a fait des recherches sur la fibre de jute au Bangladesh, on avait une petite cabane en bambou, un petit métier à tisser en bois, pas du tout d'argent et juste une énergie énorme, et ben c'est ça qui a permis de tout créer et en fait d'avoir potentiellement un impact à l'échelle d'un pays entier et donc, moi qui croyais en école d'ingénieur qu'il fallait forcément des gros centres R&D, des gros budgets et des têtes pensantes, des Einstein, et en fait je me suis aperçu que c'était bidon.